mercredi 2 mars 2011

Style Libre '98

Retour à mes premières amours (cf mon premier post), avec un Grand L dans toute sa splendeur sur une prod de Seigneur Finesse!
Grand L aujourd'hui pour plusieurs raisons, premièrement parce-que c'est certainement un des meilleurs punchliners à jamais avoir spitté dans un micro, secundo, parce-que ce freestyle radio sorti sur son trop posthume second album m'en met toujours autant plein la tronche à chaque écoute, parce que certaines des rimes ont été entendues dans des textes français, parce qu'il a une punch ou il le dit, et tout simplement parce-que ça laissait présager de bien bons trucs à venir par la suite...


Enjoy!





Un-deux, un-deux,
Un peu fatigué…
Grand L, à propos de… rentrer dans quelques merde,
D’accord, vérifie-le dehors…


Yo, baise tout le glamour et les paillettes, je planifie d’être riche,
Je suis de New York et jamais je n’ai été fan des Knicks,
Je suis tout à propos d’élargir mes jetons,
Tu es fou parce-que j’étais dans le van avec ta salope,
Avec les deux mains sur ses tétons,
Corleone, tient le trône, ça tu le sais dans ton cœur,
J’ai du style, en plus le chemin que je coule est aiguisé,
Il y a un moment, je me débrouillais, vendant de la poudre dans le parc,
Comptant les piles de millier de dollars, portant de la glace qui brille dans le noir,
Pour toujours, chassant les chaudasses, gâchette tempérament, je suis rapide à faire de quelque-chose un corps,
Tu me regardes, je vais probablement te tester,
Je baise autour et balance trois dans ton torse et vole me reposer,
Je suis plus vieux et plus intelligent, c’est moi à mon meilleur,
J’ai arrêté de trainer autour de vous, parce-que les négros comme vous,
Prient pour ma chute, espérant que je floppe,
Espérant que j’arrête, vous espérez probablement même qu’on m’enferme,
Ou que je sois au coin de la rue avec une pipe en fumant un caillou,
J’ai plus de richesses que toi, baisé plus de salopes que tout,
La seule chose que je n’ai pas c’est plus de points de suture que toi,
Putain de punk, t’es pas un leader, quoi, personne ne t’a suivi,
T’as jamais été merde, ta maman aurait du t’avaler,
Tu es sur des suiveurs serviles, béni-oui-oui merde,
Rends moi service, descend de la bite du prochain homme,
Et si tu pense que tu peux baiser avec n’importe qui, mets ton argent en l’air,
Mets tes bijoux en l’air, nan baise, mets ton miel en l’air,
Mets ta maison déguenillée en l’air négro, ou ferme ta bouche,
Avant que tu aille à l’encontre du plomb, avant que je ne verse du sang,
Que je rougisse ton costard, je suis loin d’être cassé, j’ai assez de pain,
Et de putes folles, demande à Beavis, je n’ai rien d’autre que des pipes,
Mon jeu est vicieux et cool, baiser des poulettes est une règle,
Et si ma nana me croit loyal, alors cette salope est une folle,
Comment ça se fait, que tu peux écouter mon premier album,
Et dire d’où, tout un tas de négros tiennent leur style,
Donc à quoi tu joues, tu n’es pas même a moitié aussi cru, tu dois t’entrainer plus,
Que quelqu’un dise quelque-chose a ce negro avant que je ne lui brise la mâchoire,
Tu cours avec des garçons, je cours avec des hommes, je déchirerais des micros,
Jusqu’à cent-dix ans, et tout les négros dirons « mince alors, ce négros l’a encore fait »,
Je balance des balles aux idiots, je n’ai pas d’amour pour les policiers de la ville,
Je porte une belle montre, 850 cailloux,
Je fais de magnifiques chiffres, je ne baise avec aucuns de vous négros,
Je pourrai sortir ce flingue sur vous négros, et vous voler tous autant que vous êtes négros…


Yeah (quoi ?)
Je suis fatigué
Pour quelqu’un de fatigué c’était, c’était pas trop mal...





By the way, il y a une deuxieme partie à ce freestyle, toute aussi bonne, et qui risque bien d'emboiter le pas à la première sur le blog.

Paix dehors!

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